Bailarinas, bailarines,
Pourquoi ne pas vous souhaiter santé, prospérité et félicité pour l’année qui débute avec une petite carte postale orientaliste qui renvoie aux origines indiennes de Thévanna conformément aux bonnes résolutions prises pour l’année 2020, notamment d’améliorer la visibilité des minorités ethniques dans nos milongas ? La fin des gobelets en plastiques -obligatoire- c’est bien joli, mais qui a pensé à l’impact écologique des crayons feutres associés à l’usage de gobelets en carton ?
Pour les chroniqueurs en tous domaines qui aiment les chiffres ronds, ce début d’année est l’occasion de faire le bilan des 20 premières années du vingt-et-unième siècle. En ce qui nous concerne plus directement, 20 ans c’est à peu près l’âge du tango à Montpellier quoique quelques associations ont débuté leur activité à la fin des années 90. Nous dirons donc qu’un bilan est d’autant plus pertinent à un moment qui correspond certainement à la fin d’un cycle long.
En effet, l’année 2020 va surtout connaitre les élections municipales et il n’est pas impossible que le règne du PS (un parti qui vous veut du bien) dont l’emprise sur la ville remonte à 1977 -et dont est issu le maire “dissident” actuel- prenne fin dans quelques mois.
Mais ce qu’il a pour lui le maire actuel c’est surtout son patronyme : Saurel. Un nom qui évoque la littérature -Julien Sorel est le héros du roman “Le Rouge et le Noir” de Stendhal, paru en 1830 (la même année que démarre la conquête de l’Algérie, je dis ça sans raison précise, par habitude, pour flatter le lobby pied noir)- mais aussi l’histoire antique puisque l’empire romain a connu son apogée sous Marc Aurèle pour les uns ou sous Georges Frêche pour les autres. C’est dire la baisse de niveau des élèves.
Quoiqu’il en soit, l’année 2020 invite à l’optimisme pour notre établissement, El Salon de Tango. En effet, de plus en plus d’associations œuvrant dans divers domaines de danses sociales, demandent à le rejoindre, poussées par des danseurs qui en apprécient l’agrément. D’autant qu’après avoir fait des travaux de rénovation et d’agrandissement de la parcelle il y a quelques mois, c’est à l’éventuelle extension de la salle via la mise en place d’un équipement plein air ou semi plein air que nous réfléchissons. Ceci pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour organiser de belles soirées dansantes -et tout particulièrement des milongas estivales – si toutefois les conditions qui les rendraient utiles au plus grand nombre étaient réunies.
Ceci étant dit, concentrons nous sur l’actualité de l’association et la future édition de Griseta de Montpellier.
A Bailar,
Amed Yalouz, votre fournisseur en demi lumières |